Jeudi 28 mai, de bon matin, 68 gourmets ont pris la direction de l’Alsace à bord du bus panoramique d’Hervé.
A leur arrivée à HOERDT, ils sont accueillis par Freddy MATHIS qui retrace l’histoire de son ravissant village liée à la culture de l’asperge. Place ensuite à la visite de l’exploitation maraîchère de sa famille.
Il rappelle que le pasteur HEYLER, de retour en Alsace après avoir exercé son ministère en Algérie, découvre que le sol d’Hoerdt conviendrait à la culture de l’asperge et incite ses paroissiens à tenter l’expérience. Hoerdt deviendra ainsi la capitale alsacienne de l’asperge.
Coup d’Å“il sur les productions légumières de la ferme et autres spécialités régionales proposées au magasin avant de passer à table pour déguster les asperges. Elles sont servies à volonté, accompagnées de différentes sauces et de charcuterie locale. Délicieuse, la tartelette aux fraises de la ferme! C’est pourquoi, sitôt le café avalé, de nombreux gourmands se sont mis en quête d’un panier ou d’un seau pour procéder à la libre cueillette en plein champ.
Quelques kilomètres plus loin, sur le chemin du retour, arrêt à SAINT-PIERRE : l’occasion de percer les secrets de la fabrication d’une bière artisanale. A tour de rôle, les deux jeunes brasseurs font découvrir les multiples aspects de leur activité. La dégustation des quatre bières «Grande tradition» a permis aux initiés d’identifier leur spécificité (blanche, blonde, ambrée et brune).
Cette troisième édition, toujours placée sous le signe du soleil, fait à nouveau des heureux. Les participants ont remercié les organisateurs. Beaucoup espèrent que cette sortie au berceau de l’asperge soit renouvelée en 2016.
Simone LE MEUR
Photos Gilles PATOIS
Mardi 26 mai 2015
Accompagnateurs : Pierre RADICE & Jean Paul STECKMEYER
Temps nuageux Marche de : 11 km – Dénivelé : 360 m – Durée : 3 h 50
38 personnes dont 3 membres du CA
A 13 h 30, nous partons en longeant le terrain de tennis de Bart. Nous franchissons la passerelle qui enjambe le Rupt, un ruisseau connu pour avoir donné son nom à la vallée qu’il arrose.
Puis, nous empruntons la route forestière qui s’engage dans le bois pour atteindre la crête du Mont Bart. Nous profitons du point de vue que nous offre le belvédère avant de redescendre en direction de Bavans.
Le sentier qui serpente sous le restaurant du Mont Bart nous conduit, après une descente, à notre point de départ.
Nous rejoignons le parking et nos voitures à 17 h 30, après cette belle balade.
Rendez-vous pour la prochaine randonnée :
jeudi 11 juin 2015 Ã 9 heures
Circuit : Lacs de Neuweiler, des Perches / Rouge Gazon
– Rendez-vous au parking entre Oberbruck et Rimbach-près-Masevaux (68275) en direction de Ermensbach (68290)
– Départ : 9 h 15
– Pour : 16 km
– Dénivelé : 520 m
Durée : la journée
Repas tiré du sac (si abri, les boissons seront à prendre à l’auberge)
Covoiturage possible : Rendez-vous à 8 heures au parking du Musée Peugeot à Sochaux
Pierre RADICE
Photos : René VERMOT DESROCHES
Jeudi 7 mai 2015
Accompagnateurs : Michel BRISEBARD & René VERMOT-DESROCHES
Temps : très beau – Marche de : 16 km – Dénivelé : 650 m – Durée : 7 h 20 dont 1 h 20 de pause-repas. 30 personnes
A 9 h 30, nous partons à l’assaut des côtes de Goumois à Urtière. Une montée continue de 2,5 km pour passer de 500 m d’altitude aux 900 de la commune d’Urtière (11 habitants au dernier recensement).
Temps idéal. Il nous faudra 1 h 30 pour parcourir cette distance, qui débute par une côte apéritive dans le village de Goumois, puis la D437b sur 400 m avant d’emprunter des chemins forestiers. Après une courte pause et quelques explications historiques, nous descendons sur Charmauvillers, magnifique point de vue sur les Franches Montagnes. La traversée de Charmauvillers, avec ses anciens ateliers de boîtes de montres, permet à certains de saluer la famille ! On poursuit la descente sur la vallée du Doubs : une pente à 20 % sur 2,5 km à vous mettre les orteils à fond de chaussures.
Arrivés à 12 h 25 pour le casse-croûte, nous sortons nos victuailles devant la chapelle du Bief d’Etoz, fondée en 1689 par Jacques Rondot.
13 h 45 : incursion rapide jusqu’au poste frontière de la Goule que nous savons fermé. Hélas, les barrières de chantier (absentes lors de la reconnaissance) nous interdisent de voir le barrage et d’admirer le paysage ! Retour vers la chapelle et découverte de la très spectaculaire cascade du Bief d’Etoz, l’occasion de saisir quelques photos souvenir. Retour vers Goumois en suivant le cours de Doubs, gonflé par les pluies de la semaine précédente. Un souci pour cette fin de parcours : la rivière, constituée d’abord de rapides, gronde sur la première partie en aval de l’usine hydroélectrique. Plus calme sur le second quart, à l’arrière du barrage du Theusseret, le chemin est bon, alternant passages hauts et passages bas, mais surtout nous rencontrerons 3 passages où le GR est submergé. Nous devrons les contourner pour passer à sec et en toute sécurité.
Nous terminons par des passages en sous-bois, tapissés d’ail des ours et de mousses, avant d’atteindre le stade nautique des Seignottes. Bientôt nous revoyons le « rocher du singe » et rejoignons nos voitures avant 17 heures.
Nota : Cette randonnée initialement « facile » prévue pour faire un aller et retour Goumois en longeant les rives franco-suisses du Doubs a été modifiée en raison des travaux de reconstruction du pont de La Goule engagés entre-temps.
Rendez-vous pour la prochaine randonnée :
mardi 26 mai 2015 Ã 13 h 30Â Circuit : le Tour du Mont Bart
 – Parking du terrain de foot de Bart (25550) près du collège
– Départ : 13 h 45
– Pour : 10 km
– Dénivelé : 360 m
– Durée : 4 heures
Texte et photos : René Vermot-Desroches
Mardi 28 avril 2015
Accompagnateurs : Albert MAGNANI & René VERMOT-DESROCHES
Beau temps. Marche de 12,5 km – Dénivelé : 220 m – Durée : 3h45 – 48 personnes dont un membre du CA
Départ à l’heure prévue pour 48 marcheurs, avec beau temps et chemins faciles, en forêt ou semi forestiers.
Nous découvrons rapidement la curiosité de ce parcours à 14h30 : la tourbière de la Grande Pile, zone humide et paysage fantomatique de bouleaux brisés. Elle se traverse en file indienne sur un sentier aménagé, avec des ponts de caillebotis pour épargner la nature et éviter l’enlisement. La lecture des panneaux explicatifs permet de s’informer sur l’origine, les particularités et l’exploitation anecdotique de cette tourbière.
Dans le second tiers, nous flânons en longeant les « plages » des étangs de Saint Maurice. C’est plein d’espérance que nous faisons un détour par la légendaire et miraculeuse fontaine de Saint Desle. Hélas, la vase stagnante nous dissuade de tenter d’en vérifier les vertus !
Retour à Saint Germain à 17 h 30, après une dernière côte et traversée forestière, tous satisfaits et prêts pour la suivante.
Nous vous donnons rendez-vous pour la prochaine randonnée : 7 mai 2015 à 9h15
Circuit : « La perle franco-suisse » Goumois/Charmauvillers le Doubs/La Goule
– Parking à Goumois (25470) Route du Jura : 47°15’40.69″N 6°57’01.31″ E
– Départ : 9 h 30
– Pour : 14 km
– Dénivelé : 600 m
– Durée : 7 heures, y compris repas tiré du sac
Remarque :
– Covoiturage possible à partir du Parking du Musée Peugeot (rendez-vous à 8 heures)
– Carte d’identité obligatoire
Texte : Albert MAGNANI
Photos : René VERMOT-DESROCHES
Jeudi 9 avril 2015
Accompagnateurs : Robert Rossin & Albert Magnani
Météo : très belle journée printanière – Marche de : 14 km – Dénivelé : 200 m – Durée : la journée, 31 personnes dont 3 membres du CA
Nous avons effectué une randonnée avec le casse-croûte habituel dans le cadre d’une marche sur la journée. Un endroit particulier nous a fait découvrir la vie des occupants de cette contrée pendant la grande guerre 1914-1918, en cette année du centenaire.
Situation géographique
De 1871 à 1914, Pfetterhouse était le village des trois frontières. La borne des trois puissances où se rencontraient les frontières de France, de Suisse et d’Allemagne était devenue un attrait touristique et un lieu de convivialité internationale : les autres voisins français. L’actuelle commune de Mooslargue est issue de la fusion des deux communes Moos et Niederlarg le 1er juillet 1975 et Suisse : Bonfol. Une réputation dont elle se passerait bien : une ancienne décharge industrielle de plusieurs centaines de milliers de tonnes de déchets chimiques bâlois déposés dans l’argile se trouve sur le territoire de la commune et fait l’objet d’un assainissement complet évalué à plus de 200 millions d’euros, fin des travaux en 2016.
Au niveau de Pfetterhouse, la ligne de front qui commence ici passe par l’ouest d’Altkirch, Cernay et rejoint le Vieil Armand. A noter que le voisin, Thann, restera français. Le KM 0 débute à la borne 111 au niveau du saillant du Largin et se termine à la mer du Nord à 750 km. Cette pointe de territoire suisse pénétrant en Alsace est occupée par la ferme du Largin. Le saillant dénommé « bec de canard » fut occupé par l’armée suisse, tout au long de la guerre pour surveiller les deux belligérants. Une casemate de bois et de terre s’élevait à la borne frontière. Le Génie suisse a reconstruit la casemate à l’identique en 2012. Il érige une passerelle sur la Largue pour y accéder. Sur la rive droite de la Largue, l’armée allemande établira une série de bunkers à partir de 1916. La ligne de défense était constituée de 3 lignes : la première en contact avec les troupes françaises, les 2 autres sont espacées de 1 à 2 km en arrière. Les bunkers construits sont des nids à mitrailleuses et à canons, des abris pour les hommes et des dépôts de munitions.
Les Allemands se considéraient chez eux : il fallait défendre le pays contre l’assaillant français, donc ils bétonnaient leurs positions. En revanche, l’état-major français voulait reconquérir le terrain perdu et occupé. Il fallait donc attaquer et avancer. Dans cette optique pas question de bâtir en dur, les abris français étaient construits par les fantassins avec les moyens du bord. Les quelques bunkers français étaient destinés au poste de commandement, l’un d’eux a été construit de 1917 à mi 1918 : la « cité Agathe » qui aurait un certain style architectural… Elle possède 2 créneaux pour les tirs de mitrailleuse et un trou dans le toit (2 versions s’opposent sur l’utilisation de ce trou : pour les tirs de grenades ou pour un périscope). Elle a été construite avec des cailloux et du sable acheminés depuis une carrière de Pfetterhouse (2 km) par la voie ferrée qu’il a fallu construire.
Le Largin, petit bout de territoire suisse, a même connu quelques bombardements à la suite d’erreurs de tir de l’artillerie des belligérants. Pourtant, il y eut un petit miracle lors de la nuit de Noël 1916. Sur l’initiative d’un soldat suisse bilingue, Jacques Weibel, le repas du réveillon fut pris en commun par des soldats suisses, français et allemands. Il existe plusieurs anecdotes de ce type, relatant des trêves ou des relations conviviales entre les différentes parties présentes près du Largin. Sur ce territoire, les positions sont restées sensiblement fixes tout au long de la guerre.
Rendez-vous pour la prochaine randonnée :
le 28 avril 2015 Ã 13 h 30
Circuit : L’eau et la pierre Saint-Germain (près de Lure)
Parking de la mairie Saint- Germain (70200)
– Départ : 13 h 45
– Pour : 12.5 km – Dénivelé : 50 m
– Durée : 3 h 30
Robert ROSSIN
Photos : Claude CUPILLARD, Gilles PATOIS, René VERMOT-DESROCHES