
23 mai 2019
Organisateur Marcel GRANDI
Pour changer des habitudes en 2019, Marcel a proposé aux 63 participants une sortie asperges à la Ferme Maurer cultivant fruits et légumes à Dorlisheim et au domaine Lucien Doriath, producteur de foie gras à Soultz-les-Bains.
Pour faire fonctionner l’entreprise, la Ferme Maurer emploie 180 personnes. L’ensemble des sites exploités couvre près de 2 millions de m².
« Nous cultivons une quarantaine de fruits et légumes différents au rythme des saisons. Notre maison a construit sa notoriété autour de ses asperges au printemps (900 000 pieds), des tomates en été (150 000 pieds et une trentaine de variétés), des courges et potirons à l’automne (200 000 pieds)» commente notre guide du jour «un restaurant est ouvert tous les midis du lundi au vendredi et propose un buffet à volonté de la ferme et un menu du jour qui met quotidiennement à l’honneur nos produits du terroir…»
Après avoir visité le site, nous passons à la dégustation du copieux menu composé d’un potage, de charcuteries, d’asperges à volonté et du dessert proposé pour la circonstance.
Une pause digestive plus tard, notre deuxième étape est atteinte : la maison Doriath. Le propriétaire et fondateur des lieux, Lucien Doriath, nous reçoit et nous présente son entreprise.
« Entreprise à taille humaine, nous revendiquons un attachement fort à notre région, l’Alsace, mais aussi aux valeurs qu’elle incarne. Le Domaine Lucien Doriath a fait le choix de faire de la haute qualité sa signature. Depuis la création en 1987 notre maison entend ainsi valoriser métiers et expériences dans un circuit de distribution court, durable et responsable. Trois éleveurs passionnés travaillant dans le respect du bien-être animal et 20 collaborateurs se reliant au quotidien à la boutique et au laboratoire ont permis au domaine d’être récompensé de 14 médailles au Concours Général Agricole de Paris depuis 2011. Elevés en plein air, nourris de céréales garanties sans OGM, suivis de leur naissance à l’engraissement, nos canards de barbarie permettent ainsi la production d’une viande de qualité et de foies gras fins et savoureux…» commente avec passion Lucien.
Une fois la visite du domaine terminée, sous le signe de la convivialité, passons à la dégustation de la gamme de foie gras : cinq toasts accompagnés – route des vins oblige – d’un verre de vin d’Alsace.
Puis vient le moment de reprendre la route du retour, enchantés d’avoir passé une très agréable journée.
Photos : Marc BIFARINI
16 mai
Accompagnatrice. Michèle CHARBONNIER
157 personnes s’étaient réparties dans l’un des trois cars prévus pour mettre le cap sur la Haute Saône.
Arrêt aux Magasins d’Usine de Gray avant de prendre la direction de Seveux pour y déguster les « fameuses » grenouilles chez Berthe, où l’on trouve traditionnellement, dans une ambiance très chaleureuse et conviviale, une cuisine de qualité.
Après quelques pas de danse, c’est déjà l’heure du retour.
Une sortie à l’Auberge du Val de Saône à renouveler !
Photos Gilles PATOIS : Voir toutes les photos

14 MAI 2019
Accompagnateur : Robert ROSSIN
Temps : soleil, ciel bleu, mais bise qui décoiffe ! Parcours : 17 km, Dénivelé : 100 m.
Nombre de participants : 37
Rendez-vous à l’abbaye de Notre Dame de l’Oelenberg : un monastère de moines cisterciens trappistes établi sur la commune de Reiningue (1900 habitants). Haut lieu de la spiritualité en Alsace depuis le XI° siècle, elle est construite en 1046 sous le règne du pape Léon IX natif d’Eguisheim. Au 18° siècle, la communauté compte 200 moines.
En 1915 l’abbaye est détruite puis reconstruite en 1920.
En 1940 l’occupation du clocher par les Allemands conduit les Français à bombarder l’église.
En 2017, il ne reste que 5 moines. Ils sont aidés par 17 civils pour les différentes tâches : activités agricoles, le potager, le moulin avec production de farine dite d’exception, la vente au magasin monastique des produits locaux et d’autres abbayes ou couvents et les terres (150 ha) exploitées par des fermiers.
L’hôtellerie monastique accueille des retraitants pour une période de huit jours, y compris des étudiants en période de révision. Les moines se rassemblent en prière dans les stalles de l’église 7 fois par jour, la messe dominicale est chantée en grégorien.
Départ pour le circuit en direction de la Doller que nous avons quittée il y a un mois au barrage de Michelbach. Elle prend sa source au pied du Ballon d’Alsace à 922 m et se jette dans l’Ill à l’entrée de Mulhouse après 46 km, la plupart de son parcours est en zone protégée afin de préserver la qualité de l’eau.
Le barrage sur la rivière donne naissance au Dollerbaechlein qui rejoindra l’Ill, après 18 km, à Ensisheim. A l’origine, c’était l’énergie motrice de plusieurs moulins dont celui de l’abbaye.
Après un passage en forêt où nous contournons un ensemble de blockhaus datant de la guerre de 1914-18 en bien mauvais état, nous prenons la direction du plan d’eau de Reiningue qui s’étend sur 25 ha. Il est géré par la communauté de communes de Mulhouse et propose diverses activités ludiques et sportives : baignade et initiation à la voile. La baignade est surveillée pendant l’été. Nous profitons des tables et bancs pour le repas tiré du sac avec, comme invitée, la bise qui continue de souffler.
Le départ pour le tour du lac est un peu pénible après le casse-croûte. A la sortie de la forêt une zone de chantier avec 4 grues immenses : c’est la construction de la nouvelle prison de Lutterbach dont l’ouverture est prévue en 2021. Elle remplacera les prisons actuelles de Colmar et Mulhouse, vétustes et situées en pleine ville. L’entreprise française maître d’œuvre a déjà construit plusieurs prisons à Orléans, à Tahiti et à la Réunion. Un pic de 300 ouvriers est prévu sur le site en 2020. Elle a une empreinte sur 22 ha de terres agricoles. Le site sera composé de 17 bâtiments et accueillera 520 détenus, hommes, femmes et mineurs ainsi que toute l’intendance liée au fonctionnement de cet équipement. Le mur d’enceinte extérieur sera de forme octogonale.
Nous retrouvons la Doller et un des 8 puits de captage d’eau de la ville de Mulhouse, ils puisent l’eau à une vingtaine de mètres de profondeur dans la nappe phréatique. Une partie de cette eau a été régulée par le barrage de Michelbach en amont. La ville de Mulhouse distribue en moyenne 37 000 m3 d’eau journellement à travers 820 km de conduites.
Le retour se fera le long d’une branche du Dollerbaechlein dont nous avons vu la naissance en début de randonnée.
L’abbaye est en vue ainsi que nos voitures. Une visite à la chapelle et au magasin monastique s’impose.
Photos : René VERMOT DESROCHES
Prochaine randonnée :
28 mai à 9 h 15
à GOUMOIS (25470)
Circuit : La perle Franco-suisse Goumois
- Rendez-vous à GOUMOIS (25)
- Départ 9 h 30
- Parcours : 17 km
- Dénivelé : 250 m
- Pour la journée : repas tiré du sac
- Prévoir carte d’identité
- Maître des lieux : René VERMOT DESROCHES

30 avril 2019
Accompagnateur : Jean-Paul STECKMEYER
Temps : sec couvert et ensoleillé, température agréable – Parcours : 14,624 km, Dénivelé : 272 m,
Nombre de participants : 35
Cette randonnée, élaborée par l’office du tourisme du Pays de Villersexel, avait pour but de nous faire découvrir le riche passé industriel de ce coin de Haute Saône. A savoir : l’extraction de charbon, de ferrite, de sel et de schiste bitumeux.
A leur apogée, en 1900, les entreprises employaient jusqu’à 300 ouvriers, dont des enfants de 13 ans. Hélas à partir de 1920 les ressources se tarirent et après un long déclin le site industriel a définitivement fermé en 1955.
Peu après notre départ de Villafans, nous nous arrêtons devant un petit sanctuaire dédié à la vierge, avant de prendre la direction de la forêt et de l’entrée du puits de mine n° 11, un des puits d’extraction de charbon.
Après cela, un autre arrêt s’impose devant le roi de la forêt « Le Chêne Président » : 200 ans, 30 mètres de haut, majestueux.
Le chemin nous conduit alors au lieu-dit « la Saline de Gouhenans » (enfin ce qu’il en reste, c’est-à -dire quelques pans de murs). Petit tour sur cet ancien site qui a connu ses heures de gloire entre 1800 et 1930 avec le sel et le charbon qui servait à chauffer les poêles d’eau saumurée. De plus, le site s’était doté d’une usine chimique (production d’acides et autres produits dangereux et polluants), d’une verrerie pour les bouteilles de bière. Toutes ces productions étaient expédiées par chemin de fer grâce à la ligne du « Tacot », Gouhenans étant sur la ligne Lure Montbozon ; ligne aujourd’hui transformée en piste cyclable.
Vous trouverez plus de détails sur internet « les chemins de fer vicinaux de Haute-Saône » et « Salines de Gouhenans ».
Nous prenons ensuite la direction de Gouhenans et son monument aux morts de 1418 flanqué de 2 pièces d’artillerie : des canons de 75. Nous gravissons la grand-rue pour contempler la Maison Forte depuis le bas avec ses murs de pierres en terrasse, le château où subsistent quelques vestiges du moyen âge, le jardin entouré et soutenu par des murs en pierres sèches.
Puis nous nous dirigeons vers le point de vue de Vellefaux : sa table d’orientation nous fait découvrir les Vosges Saônoises, la chapelle de Ronchamp. Cet endroit nous servira d’arrêt casse-croûte.
L’après-midi, nous découvrirons Longevelle sur l’Ognon et son ancienne église dont il ne reste qu’une partie du clocher. De là , à travers bois, rejoignons Villafans où se terminera notre randonnée.

Photos : René VERMOT DESROCHES
Rendez-vous pour la prochaine randonnée :
mardi 14 mai 2019 Ã 9 h 15
Circuit : Mémoire & eau – REININGUE (68)
- parking de l’abbaye de l’Oelenberg à Reiningue (68950)
- départ : 9 h 30
- durée : la journée, avec repas tiré du sac
- distance : 17 km
- dénivelé : 100 m
Sous la conduite de Robert ROSSIN
16 avril 2019
Accompagnateur : Robert ROSSIN
Temps : mitigé au départ puis pluie fine, Parcours de 13 km, Dénivelé : 150 m
34 participants
Rendez-vous à la gare de Burnhaupt, réputée pour le dépôt et la gare du petit train de la Doller que nous ne prendrons pas. Nous longerons la voie sur un kilomètre.
Quelques mots du petit train : une association composée de bénévoles œuvre pour la préservation de matériel ferroviaire ancien. Le train à vapeur des années 50 part de Cernay pour emmener les passagers jusqu’à Sentheim avec arrêt à la gare de Burnhaupt. Le trajet aller-retour dure de 3 h 30 à 4 heures avec visite commentée du dépôt et de la gare de Burnhaupt. A Sentheim il y a chargement de charbon et d’eau et des explications sur le fonctionnement de la locomotive. Le parcours est jalonné de 18 passages à niveau et 21 aiguillages. Le terminus de notre randonnée nous fera emprunter la voie qui passe sur le pont Henry de type 1916. Pour le voyage de 25 km aller et retour, il est même possible de réserver les billets via internet, et même de privatiser le train pour un voyage de groupe.
Après le passage en forêt parmi les arbres fraîchement coupés, nous arrivons à Guewenheim, commune de 1300 habitants, traversée par la Doller. Guewenheim est réputé pour son marché de potiers qui attire 45 spécialistes de toute la France fin août En sortie de village, une dérivation de la Doller alimente un lavoir qui date de 1860, un des rares patrimoines entretenus de la commune.
Nous suivons la Doller avant de gravir la seule difficulté du parcours : une petite grimpette. Nous arrivons à Michelbach, village de 340 habitants avec son plan d’eau résultant d’un barrage artificiel construit à partir de 1979 et mis en eau en 1982. Sa superficie est de 81 ha, sa profondeur maxi est de 20 m. Il est alimenté par le ruisseau Michelbach dont le lit est au milieu du barrage, mais surtout par une conduite gravitaire de la Doller qui démarre à Sentheim, 5 km en amont, et débouche près de la digue (c’est environ 60 % de l’alimentation du barrage). Il faut environ 3 mois pour le remplir. La capacité est de 7,2 millions de m3.
L’intérêt du plan d’eau est de capter de l’eau, de la stocker et ainsi réguler l’alimentation de la nappe phréatique dans laquelle l’agglomération mulhousienne puise son eau potable. Des puits de 30 m de profondeur permettent de capter l’eau avant de la filtrer mais l’eau de Mulhouse qui alimente environ 250 000 personnes ne subit aucun traitement sauf exceptionnellement, en cas de grosses crues, où elle est légèrement chlorée. A partir de 2019 un système de traitement par UV évitera tout chlorage de l’eau.
Sur le plan d’eau, toute pêche et navigation sont interdites. Une petite réserve d’eau en amont du barrage est réservée à la pêche et permet également de retenir les alluvions pouvant être charriées par les crues du ruisseau Michelbach. C’est aussi une réserve d’oiseaux, on y compte environ 180 espèces avec une majorité de canards colverts, foulques, sarcelles et cormorans.
C’est un barrage poids donc avec une digue faite de terre et de graviers damés et rendue étanche grâce à du limon. Sa longueur est de 1305 m, la hauteur de 22.5 m, 122.5 m à la base et 10 m en partie supérieure ce qui représente un volume de 855 000 m3 de remblai. Une majorité de ces remblais a été acheminée par le petit train de la Doller. Des repères en triangulation permettent de vérifier la stabilité de la digue. Une vidange décennale permet de faire l’entretien des vannes de régulation. Le lâchage d’eau s’effectue à partir de « la tour de prise ». Le plan Vigipirate nous en a interdit l’accès. Le débit de fuite varie de 0.3 à 1 m3 par seconde, il s’écoule dans le canal de décharge avant de rejoindre la Doller et la nappe phréatique à Pont d’Aspach.
Un nouveau barrage en amont de Michelbach est en cours d’étude afin de constituer une quantité d’eau supplémentaire devant pallier les périodes de grande sécheresse. Pour garantir une bonne qualité de l’eau, les rives du barrage et de la Doller sont interdites de culture intensives et limitées à du pâturage.
Maintenant, nous longeons le canal de décharge avant de rejoindre la voie ferrée du petit train et la gare de Burnhaupt.
Robert ROSSIN

Photos : René VERMOT DESROCHES
Rendez-vous pour la prochaine randonnée :
mardi 30 avril 2019 Ã 9 h 15
Circuit : VILLAFANS (70)
- parking de la mairie de Villafans (70110)
- départ : 9 h 30
- durée : la journée, avec le sac à dos garni
- distance : 14 km
- dénivelé : 270 m
- sous la conduite de Jean Paul STECKMEYER