Découverte insolite de Besançon : le 19 juin 2013
49 personnes avaient choisi de se rendre dans notre capitale comtoise afin de découvrir un peu de notre histoire passée ou récente.
Avec le musée du Temps, nos guides ont fait revivre l’époque du palais Granvelle, de la Franche-Comté non française, de la Flandre, de l’Espagne et bien sûr de l’horlogerie. Nicolas Perrenot de Granvelle (1486/1550) fut avocat, conseiller du parlement du comté de Bourgogne et homme de confiance de l’empereur Charles Quint. De magnifiques tentures retracent les grands moments de la vie de ce monarque.
La capture du temps et le besoin de précision y sont montrés principalement par les évolutions successives des mouvements d’horlogerie qui ont amené à la montre à quartz (32 000 Hz) puis à l’horloge atomique au césium 133 (9 192 631 770 Hz).
Après ces deux heures d’histoire et de mécanique, la promenade en bateau sur la boucle du Doubs a permis de reposer nos jambes et de savourer un excellent repas franc-comtois tout en découvrant, Besançon côté berges.
L’après-midi nous amenait dans un autre monument de Besançon : l’usine Maty. Sécurité oblige et malgré le déjeuner, nous sommes restés sur notre faim. En effet, il n’est plus possible d’assister à la fabrication des bijoux. Nous n’avons vu qu’un aperçu du savoir-faire de la société : l’automatisation des moyens et la logistique mises en place pour que le produit commandé par le client arrive à la bonne adresse dans d’excellentes conditions. Le père de cette société est M. Gérard Mantion (1927/2003). C’est en 1951, âgé de 24 ans, qu’il eut l’idée de vendre des montres par correspondance. Son père qui ne croyait pas à cette aventure lui ayant interdit d’utiliser le nom de Mantion, déjà connu par ailleurs, c’est la contraction de ce nom qui sera connue dans le monde entier. A l’étage se trouve le musée, malheureusement non climatisé. Cette visite, un peu courte, retrace l’histoire de Maty de ses origines à nos jours. Le magasin de vente, climatisé, a permis à ces dames de se lâcher façon carte bleue.
Serge Laporte
Laissez un commentaire
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.