Rando : Circuit les Colombes d’Azur – Colombier-Fontaine

14 juin 2022
Accompagnateurs : tous
Temps superbe, ciel bleu, 30°,
Marche prévue de 11 km, réalisée de 13 km, Dénivelé : 200 m, Durée : 4 heures
42 personnes
Avant de démarrer, un petit exposé sur cette commune située à 12 km de Montbéliard, dont l’altitude est de 300 m. Elle compte 1370 ‘‘crocs’‘- pardon : habitants – qui n’étaient que 180 en 1616. Colombier-Fontaine apparaît pour la première fois sur une carte communale en 1141. Lors de travaux, de recherches et de fouilles, de nombreuses trouvailles archéologiques ont été découvertes permettant de déterminer que le lieu a été colonisé depuis plus de 2 000 ans.
Ce bourg est desservi par la voie gallo-romaine, le Doubs, le canal du Rhône au Rhin réalisé en 1825, le ruisseau du Bié qui le traverse, le chemin de fer, la route départementale et la vélo-route.
On y trouve également un temple construit au XVII siècle et une église datant de 1930.
Trois usines ont grandement participé à l’évolution de la population ainsi qu’à celle des villages environnants :
– Méquillet Noblot, société qui s’installe entre le Doubs et le canal en 1856 et dont l’activité est le filage du coton et le tissage mécanique. En 1875, 220 salariés y travaillent. La production dure 115 ans. Le matériel étant devenu vétuste et l’industrie textile française déclinant, la société ferme ses portes en 1971
– Baumann, entreprise spécialisée dans la fabrication de chaises en bois courbés, naît en 1901 et progresse jusqu’en 1990 ; période qui accueille jusqu’à 600 salariés. L’arrivée du tube dans ce domaine met fin à Baumann en 2003
– une fonderie encore active. C’est au bord du canal, moyen de transport stratégique pour les matières premières, qu’elle voit le jour 1907. Elle s’est longtemps appelée Aciéries et Fonderies de l’Est (AFE) et appartient aujourd’hui au groupe Castmétal. Les effectifs ont atteint les 400 salariés.
L’artisanat, le commerce, le domaine médical sont actuellement implantés à Colombier-Fontaine.
Il me semblait que certains souhaitaient »piquer une tête » au retour de la randonnée puisque nous étions sur le parking de la piscine. Hélas, elle est hors service depuis de nombreuses années, les bassins sont vides et la végétation y a même repris ses droits.
De cet endroit, nous partons en direction du centre du village, attaquant par une grimpette assez soutenue, longue, mais en partie ombragée : un aspect important par forte chaleur.
Par la suite un bruit sourd parvient à nos oreilles. Puis nous arrivons sur une route et découvrons l’origine de ce grondement. Il s’agit de l’autoroute A36. Quelques pas sur le goudron et c’est le retour sur le sentier longeant une ex-sapinière qui a été totalement déboisée dans le cadre d’un projet éolien.
Après une nouvelle section ombragée, nous devons traverser une combe pourvue de hautes herbes et de ronces qui griffent les mollets. Vient ensuite un petit talus pour atteindre une route donnant accès à Villars-sous-Ecot. Le point haut est gravi. Nous traversons la voie de circulation pour prendre cette fois plusieurs tronçons de celle-ci, alternant chemins forestiers et sentiers pour rejoindre le village et nos voitures.
Texte : André MARCHAND
Photos : René VERMOT DESROCHES
Rendez-vous pour la prochaine randonnée :
Mardi 28 juin à Montreux-Château (90130)
Circuit de la Motte Castrale
Parking du Colruyt – 1 rue du Général de Gaulle
– Rendez-vous : 13 h 15
– Départ : 13 h 30
– Distance : 11 km
– Dénivelé : 40 m
– Durée : 3 h 30
Organisateur : Robert ROSSIN