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Rando : Promenade Saint Nicolas et visite du musée de la Forge à Etueffont

21 avril 2022

Accompagnateurs : Pierre RADICE  –  Robert ROSSIN

Temps agréable, beau soleil mais le léger vent du nord a rafraîchi la température

Marche de 10 km, Dénivelé : 200 m, Durée : la journée

32 participants

28 participants sont prêts pour la promenade.

Etueffont est issu du regroupement d’Etueffont haut et Etueffont bas depuis 1973. Cette commune, située dans le Territoire de Belfort, compte 1 450 habitants qui s’appellent « les Tafions ». Elle est rattachée à l’aire d’attraction de Belfort. Des usines de tissage ont fait la prospérité des villages. La surface boisée représente 70 % de la surface de la commune. La rivière qui la traverse : la Madeleine prend sa source au Baerenkopf et après 24 km rejoint la rivière Saint Nicolas pour former la Bourbeuse elle-même affluent de l’Allaine, l’Allan, le Doubs, la Saône et le Rhône.

Nous suivons La Madeleine dans le village et après une belle grimpette nous prenons la direction du Baerenkopf, une ancienne ferme. Nous découvrons ensuite une série d’étangs et des propriétés impressionnantes. Avant d’arriver à la sortie de Rougemont le Château, un parc habité par de magnifiques ânes (des vrais aux longues oreilles). Le XIXème siècle voit le village s’industrialiser, comme la plupart de ceux du Pays sous-vosgien situés sur des cours d’eau. D’abord un tissage mécanique qui fabriquait du calicot mais aussi une usine de pièces détachées pour l’industrie textile, quincaillerie, serrurerie, petite fonderie, une tuilerie et un four à chaux vers la fin du siècle.

La population de ce village de 1 200 habitants actuellement a pu en compter jusqu’à 2 500 à la fin du XIXème siècle grâce à ces industries.

Le hameau Saint Nicolas est en vue avec sa chapelle. A l’entrée de St Nicolas (hameau de Rougemont) un ancien couvent, créé en 1859 en tant qu’orphelinat, par des sœurs Dominicaines. L’établissement devient un Institut Médicopédagogique en 1950 et peut accueillir une quarantaine de jeunes âgés de 4 à 20 ans présentant des troubles de la conduite et du comportement.

Après un passage auprès de deux fermes isolées, nous voici arrivés à un moment important de la journée : le casse-croûte à l’orée d’un petit bois juste avant le bourg.

Nous sommes rejoints par quatre de nos adhérents pour aller visiter le musée de la Forge au cœur du village où nous sommes attendus à 14 heures.

Le musée de la Forge.

Dans un bâtiment du XVIIIème siècle, celui du forgeron, nous allons voyager à travers le temps et l’histoire d’un métier emblématique.

Cette ancienne forge (inscrite aux monuments historiques depuis 1993) appartenait à la famille Petitjean. Rien n’a été refait, des meubles, des objets et des vêtements ont été fournis par les habitants du coin pour embellir le bâtiment. Un petit film retrace la vie des Petitjean, forgerons de père en fils, qui n’ont pas voulu commercialiser leurs haches, faute de quoi les descendants ont arrêté la forge.

À Etueffont, village du Pays sous-vosgien, la famille Petitjean a occupé la forge durant 4 générations : 134 années se sont écoulées aux cours desquelles le métier de forgeron s’est transmis, chacun apprenant à maîtriser et conserver les gestes et le savoir-faire du travail du fer. Au XIXe siècle, le ferrage des animaux, la fabrication d’objets taillants ou encore le cerclage des roues témoignent de la diversité d’un métier étroitement lié aux activités économiques du territoire. La forge-musée d’Etueffont présente l’outillage de l’artisan forgeron et son lieu de vie, où atelier et maison d’habitation ne font qu’un. La visite débute par la projection du film « Camille le Forgeron », puis par la visite de la forge en état de fonctionnement (soufflet, martinet, foyer, enclume énorme et des outils divers), et enfin par la maison, avec son logement, sa grange, ses greniers et son étable où sont présentés les nombreux outils agricoles du forgeron-paysan, mais également des outils divers de l’époque : matériels agricoles, de menuiserie, du travail de vannerie…

Nous devons remercier les bénévoles du musée qui mettent tout leur cœur pour rendre cette visite vivante et attrayante. Merci également au président Hanser et à son comité qui nous ont offert l’entrée au musée.

Après deux bonnes heures de visite, nous retrouvons les voitures et la direction du retour.

Texte : Pierre RADICE et Robert ROSSIN

Photos : René VERMOT DESROCHES

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PROCHAINE RANDONNÉE :

le 3 mai 2022 à 9 h 15

Circuit : Canal de la Haute Saône à Frahier (70)

Rendez-vous : Parking du Port à Frahier (70400)

Départ : 9 h 30

– Distance : 15 km

– Dénivelé : 120 m

– Durée : la journée. Repas tiré du sac

Responsable : Jean Paul STECKMEYER

25 avril 2022

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