Rando : découverte du canal de la Haute Saône au départ de Frahier

28 septembre 2021
Accompagnateur : Jean-Paul STECKMEYER
Randonnée d’une journée, avec repas tiré du sac
Départ 9 h 30 pour 16 km, Dénivelé 150 m
35 participants
Soleil radieux toute la journée
Depuis notre lieu de rendez-vous : le parking de la mairie/salle des fêtes de Frahier dans la Haute Saône (70400), nous sommes partis pour découvrir le canal de la Haute Saône ! Enfin ce qui a été construit entre 1870 et 1935.
Petite histoire : en 1870, après la perte de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine, la France se trouva démunie de la liaison par voie navigable entre le Rhône et le Rhin.
L’état Français prit la décision de creuser un canal de Montbéliard à Conflandey sur la Saône (85 km) pour rétablir la liaison Montbéliard/Nancy et qui desservirait aussi le bassin houiller de Ronchamp.
Pour l’appoint d’eau, c’est le Rahin qui alimenterait ce canal par l’intermédiaire d’un bassin situé à Champagney.
Les travaux débutèrent très rapidement depuis Montbéliard jusqu’à Botans puis un tunnel de 600 m avec un puits d’aération, ensuite le port de Frahier suivi d’un tunnel de 1,3 km qui débouchait sur la plaine de Ronchamp.
En 1918, après la guerre, l’Alsace Lorraine rendue à la France, l’ensemble du projet fut arrêté sauf le barrage de Champagney qui fut terminé et mis en eau en 1935 pour alimenter le canal du Rhône au Rhin, surtout en période de sécheresse.
Le matin, après avoir descendu cette partie du canal de Frahier au tunnel de la « Forêt» en direction de Belfort, retour de l’autre coté, remontée du canal en passant par Frahier, ses ponts et ponts canal, pour atteindre « Le Port » où une superbe zone de pique-nique nous accueillait.
L’après-midi : montée au bassin de Champagney le long du chenal d’alimentation en eau des canaux Haute Saône et Rhin Rhône.
Découverte de ce barrage de 785 m de long, 36 m de haut, 32 m d’épaisseur à sa base, 13 millions de m3 ; vue sur le plan d’eau (à moitié vide ce jour-là), la plage, le camping puis retour à nos véhicules.
A noter que tous les participants ont été enchantés par cette superbe journée à la découverte de ce patrimoine fluvial. Ils n’attendent qu’une chose : découvrir l’autre tronçon. Peut-être l’année prochaine ?
Photos : René VERMOT DESROCHES