Événements à venir

  • Sortie Friture
    25 septembre 2025 10:00
  • Marché des Potiers
    25 octobre 2025 11:00
  • Croisière sur la Saône
    16 novembre 2025 12:00

Voir tout

24 mai 2016

Accompagnateur : Robert Rossin

Temps maussade, quelques bruines, Marche de 15 km, Dénivelé : 450 m,
Durée : la journée,  24 personnes

Départ de l’église d’Orschwhir (1 000 habitants). Dès l’origine, le village a vécu surtout de la vigne car il bénéficie de collines bien exposées, au Bollenberg et au Pfingstberg. Cette prospérité est attestée par les nombreuses maisons vigneronnes des XIe et XVIIIe siècles. Il existait un manoir au XVe siècle. Victime d’un nouvel incendie en 1934, il ne subsiste que d’anciennes fortifications, les restes de deux tours et un pont en pierre enjambant l’ancien fossé.

Dès le départ de la randonnée une grimpette entre les vignes nous attend. La colline est en zone protégée pour ses plantes médicinales rares. Elle avait une mauvaise réputation due aux sorcières. Pour empêcher leur rassemblement une chapelle fut érigée. A sa construction apparurent les fondations d’une église du VIIe siècle entourée d’un cimetière mérovingien. Elle abrite des animaux rares tels la huppe fasciée et l’alouette lulu, le lézard vert ou le lézard des souches. Une quinzaine d’espèces d’orchidées rares et la tulipe sauvage peuvent être vues sur ce plateau.

Le vignoble alsacien croît dans une région particulièrement sèche (60 cm d’eau par an). Il s’étend sur 15 527 hectares et fait vivre 4 424 exploitations, soit environ 3% du vignoble de France. Sept cépages : riesling, pinot blanc, gewurztraminer, sylvaner, pinot gris, muscat et pinot noir y sont cultivés. Westhalten (930 habitants) et Soultzmatt (2 350 habitants) font partie de la Vallée noble dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges. Leurs coteaux voient pousser les grands crus : le Strangenberg et le Zinnkoepflé (le grand cru le plus élevé de France, à 480 m). Avant d’être récompensé par la magnifique vue sur la Vallée noble il faut gravir deux montées raides toujours entourées de vignes. Les récompenses sont là : le spectacle de la vallée et le casse-croûte, après une descente un peu « savonnette ». Soultzmatt est réputé pour son vin mais aussi pour sa source Lisbeth.

Après le repas apprécié dans une ambiance festive, nous descendons en ville toujours au milieu des vignes qui affichent parfois une pente à 85 %. En 1855, une épidémie de choléra a endeuillé la commune de Soultzmatt : 900 personnes touchées et 328 personnes y laisseront la vie. Abandonnons la ville pour retrouver la forêt et l’âpreté des rochers que nous escaladons un peu comme des bouquetins pour arriver à une dernière vue sur cette belle Vallée noble. Puis partons à la découverte du menhir du Langenstein d’une hauteur de 3,75 m implanté en 1906 par un archéologue de la ville. Plus loin, nous abordons le cimetière militaire roumain Gauchmatt, inauguré en 1924 en présence du roi Ferdinand de Roumanie et de la reine Marie. Cette nécropole rassemble 687 corps dont 562 en tombes individuelles et 125 en ossuaires. Ces victimes sont tombées surtout au cours de l’année 1917 ou mortes de faim et de froid. Ce cimetière constitue un haut lieu de pèlerinage où des officiels roumains viennent se recueillir au moins une fois par an : le premier dimanche suivant l’Ascension. Il faut rejoindre le Val du Pâtre avec son église du XIIIe siècle avant d’arriver à Orschwhir par une descente de récupération.

 Rendez-vous pour la prochaine randonnée : mardi 7 juin 2016 à 9 h 15
Circuit : Froidevaux

– Parking de la place du village – Froidevaux (25190)
– Départ : 9 h 30
– Pour : 17 km
– Dénivelé : 300 m
– Durée : la journée

 

Robert Rossin
Photos: René VERMOT-DESROCHES

 

 

31 mai 2016

10 Mai 2016

Accompagnateurs : Michel BRISEBARD  – André MARCHAND

Temps : Pluie et soleil, Marche de 11 km, Dénivelé : 360 m, Durée : 4 h 30

35 personnes dont 1 membre du CA

Nous quittons le parking de la salle des fêtes situé au hameau du Rochet (du nom du surplis à manches étroites que portaient certains ecclésiastiques) sous la pluie et à 420 m d’altitude, en direction du village de Sourans à 366 m dont le nombre d’habitants, 128, est identique à celui de 1793.

Nous entamons une longue ascension, sous le soleil, pour atteindre la roche du Châtelard à tout de même 591 m. Ce point de vue permet d’apercevoir les éoliennes du Lomont, celles de Crosey et d’admirer, dans la vallée, quelques villages du pays l’Islois et d’importantes surfaces boisées.

Nous poursuivons par un sentier très agréable en forêt puis c’est la descente, avec quelques passages bien humides et propices aux glissades, sur Hyémondans (428 m). Nous y sommes accueillis par les nombreux braiments d’un âne et aboiements de chiens. Un joli lavoir-abreuvoir rustique qui a fait l’objet d’une rénovation en 2001 trône au centre du village.

Après une petite pause, nous prenons la direction de Lanthenans qui affiche une altitude de 471 m, une population de 67 habitants, un conseil municipal composé de 6 conseillers et un maire. Ce lieu ne connaitrait pas le brouillard, bénéficiant de ce fait d’un micro-climat exceptionnel. Nous passons devant l’ancien prieuré mentionné dès 1108 auquel la localité doit son existence. A l’origine, était un couvent bâti sur un site défriché par des religieux dès le IXe siècle. Au XIIe siècle, le prieuré était très important : il possédait une dizaine d’Églises, une grande quantité de terres et bénéficiait des dîmes de plusieurs paroisses. Après de nombreuses vicissitudes, le prieuré fût pillé et incendié dans le courant du XVIIe siècle lors de la guerre de Trente ans.

A la sortie du village, nous visitons l’Église de style moderne, construite en 1750, parfaitement entretenue. Le dernier prêtre y officia de 1941 à 1995. Nous traversons ensuite la forêt de Lanthenans puis celle du village de Blussangeaux qui attire l’attention des randonneurs car nous sommes rive gauche du Doubs et ce village, que nous avons visité lors d’une randonnée l’année dernière, se situe rive droite. Cette situation est d’autant plus surprenante qu’il n’existe aucun moyen de communication direct.

La pluie nous accompagne à nouveau lorsque nous produisons le dernier effort pour rejoindre nos voitures.

Rendez-vous pour la prochaine randonnée :

24 mai 2016 à 9 h 15  Circuit : Marche des Grands Crus à Orschwihr

 – Parking de la place de l’Eglise – Orschwihr (68500)
– Départ : 9 h 30
– Pour : 15 km
– Dénivelé : 550 m
– Durée : journée

Covoiturage possible : rendez-vous au musée de SOCHAUX à 8 heures

André MARCHAND     

Photos : René VERMOT-DESROCHES

13 mai 2016

19 avril 2016

Accompagnateur : Robert Rossin

 Temps exceptionnellement beau, Marche de 13 km, Dénivelé : 400 mètres
36 personnes

La randonnée commence (et nous ne faisons que passer) au centre médical de Luppach. Il peut accueillir 35 résidents nécessitant un accompagnement et une aide au quotidien dans un lieu de vie permanent et sécurisé. L’origine de ce bâtiment remonte au 13° siècle : c’était l’église des paroisses de Bouxwiller et Durmenach. En 1487 elle se transforme en couvent, sous l’église la crypte servait de caveau funéraire aux moines. Elle est construite en pierres sèches, la voûte est située à 4.4 m de hauteur, longue de 19 m et 10 m de large Elle compte 46 niches funéraires. En 1789, suppression du couvent, en 1834, démolition de l’église et du cloître. Le caveau, seul vestige du couvent, est restauré en 1904. Cet ensemble fait partie de la commune de Bouxwiller (450 habitants).

Après un passage en forêt, le prochain village est Durmenach (870 habitants). L’actuel foyer catholique du village fut autrefois une synagogue ravagée deux fois par les flammes. Le village fut, à partir du 15e siècle, une importante agglomération juive : 650 juifs sur 1 000 habitants. La rue du 29 février commémore la journée des émeutes antisémites du 29 février 1848. Après 1940, la plupart des juifs étaient partis ou déportés et ne sont plus revenus après la libération. La forêt a deux particularités : un mélèze géant d’Autriche planté en 1784 domine la forêt de ses 40 m de hauteur et un chêne d’environ 6 m de diamètre donc d’un bel âge également.

Vieux Ferrette et Ferrette (avec son château) sont en vue (1 400 habitants). Ferrette comptait deux casernes faisant partie de l’opération « ligne Maginot » dont l’une a accueilli un escadron de gendarmerie mobile. En 2013, l’escadron a été dissout. La caserne a été aménagée pour accueillir des migrants A ce jour, seuls quelques-uns ont été recensés. La seconde, à peine finie en 1939, a été entre autre utilisée par les Allemands.

En 1105 apparaît la première mention du château de Ferrette qui appartient aux comtes de Montbéliard. Il était seul, sur son piton rocheux. Vers 1446, le château est rénové et reconstruit puis à nouveau modifié, par les archiducs d’Autriche, en 1600, afin de l’adapter aux armes à feu. En 1632, durant la guerre de Trente ans, les troupes suédoises prennent le château, et s’installent dans la région. Deux ans plus tard, les paysans en révolte chassent la garnison suédoise qui revient immédiatement avec des renforts, prennent le village, le pillent, le saccagent, pourchassent les habitants. Le château supérieur quant à lui subit de gros dommages. En 1635, c’est au tour des troupes françaises d’attaquer le château. Une fois pris, il est brûlé et détruit. Par les traités de Westphalie et de Münster qui mettent fin à la guerre de Trente ans, les terres et seigneuries des Habsbourg, en Alsace, passent aux mains du Roi de France. En 1659, Louis XIV donne plusieurs seigneuries à son premier ministre Mazarin dont la seigneurie de Ferrette. Le château devient peu à peu une ruine. En 1777, la seigneurie passe aux mains d’Honoré IV prince de Monaco qui devient propriétaire du domaine de Ferrette par son mariage avec Louise d’Aumont, héritière de Mazarin. Albert II prince de Monaco porte le titre de comte de Ferrette.

La vue sur les Vosges et Ferrette est splendide. Le repas est pris au château dans la bonne ambiance habituelle, après une ascension mouvementée.
Puis départ pour la Grotte des Nains avec sa légende : « il y a fort longtemps vivait ici le peuple des nains. Ils vivaient éternellement jeunes avec un très joli visage et de beaux yeux. Visiblement très riches, car ils se montraient toujours très bien vêtus. Tous leurs instruments et outils étaient en argent fin. Ces nains se plaisaient à faire du bien à tous les gens de la contrée. A l’époque de la fenaison et des vendanges, ils quittaient leur monde souterrain et venaient aider les villageois. Une chose intriguait les humains : les nains étaient toujours vêtus de longues robes cachant leurs pieds quelle que soit la saison. Les enfants mirent du sable devant leur grotte pendant la nuit et découvrirent qu’ils avaient les pattes palmées. Comprenant la ruse les nains rentrèrent tristement dans leur monde souterrain et n’en ressortirent jamais ».

Le retour au parking par une longue descente a permis de souffler un peu.

Prochain rendez-vous :

10 mai 2016 à 13 h 15  Circuit : SOURANS (25250)

Parking de la salle des fêtes de SOURANS (Hameau du Rochet)

Départ : 13 h 30
Pour : 11 km
Dénivelé : 360 m
Durée : 3 h 30

Robert ROSSIN

Photos: René VERMOT-DesRoches et Claude CUPILLARD

29 avril 2016

6 avril 2016

Ces après-midi tarot sont toujours très appréciés.
Soixante joueurs (soit 15 tables) ont participé à cette édition de printemps 2016 salle Jacques Prévert à Nommay. Un après-midi récréatif consacré au jeu de tarot spécialement organisé par les retraités pour les retraités de tous horizons.  Nous remarquons une fidélisation des participants et une présence remarquable de dames.

Notre concours est un bon compromis entre la qualité du divertissement, les conditions d’accueil et d’environnement et les enjeux de ce tournoi.

Mises à part quelques remarques parfois acerbes, tout se passe dans un bon état d’esprit, sous la houlette d’un arbitre attentif et intégré.  L’objectif pour chacun est d’atteindre les premières places car les récompenses attribuées aux meilleurs scores sont gratifiantes.

Classement final, après quatre manches de six jeux, est le suivant :

Richard SALTARSKI avec 2549 points, suivi de Guy MASSARD (2030 points) puis de Bernard AYMONNIN et ses 1 704 points.  Première dame : Mme Sylvia COLA (577 points).  Tous les détenteurs d’un score positif reçoivent un lot de consolation très apprécié.

Nous félicitons tous ces compétiteurs. L’Association remercie tous ces participants pour leur fidélité à nos concours.  Félicitations aux bénévoles de l’organisation pour le parfait déroulement de cet après midi.

 Le prochain rendez-vous est programmé le 9 novembre 2016

Jean Paul SCHMITZ

Photos : Gilles PATOIS

11 avril 2016

Cette année, la rencontre avec nos Amis alsaciens était programmée le 7 Avril.

Malgré la météo, fraîche et pluvieuse, 60 de nos adhérents sochaliens étaient au rendez-vous pour participer à cette rencontre traditionnelle.

Après les discours de bienvenue des responsables des deux associations, chacun a pu apprécier le repas puis danser jusqu’à la fin de cette journée ensoleillée, placée sous le signe de l’amitié.

Félicitations :

– au Chef de l’Auberge Alsacienne du Parc Zoologique qui avait mis les petits plats dans les grands.
– à Lucien, l’animateur, égal à lui-même, qui n’a pas son pareil pour entraîner tout le monde sur la piste, ainsi qu’à Béatrice de Sundgau Voyages pour avoir assuré le transport.

Encore une excellente journée, toujours trop courte, quand vient le moment de se quitter.

Jean Paul CHATELET

Photos : Gilles PATOIS

 

9 avril 2016
<< Page précédente Page suivante >>